"Cadavre à domicile" | |
Les
acteurs |
Résumé de
la pièce |
Commentaires |
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Charles-Alphonse |
Le
cadavre. 30/40 ans. Jusqu'à la scène 10, il reste affalé sur un fauteuil avec un drap blanc sur lui. Ensuite il est plein de vie, aimable... |
Le
rideau de scène ne s'ouvre pas dès la fin des "trois coups". On entend une sorte de brouhaha, de bousculade de chaises ; ensuite le bruit caractéristique d'un corps qui tombe sur le parquet. Le rideau se lève sur un grande salle, une sorte de salon qui ferait plus penser à une salle d'attente avec plusieurs chaises et une table, qui peut être basse, plutôt au fond avec des revues et des classeurs dessus. Plus un téléphone. Petite bibliothèque. Une porte au fond et une côté cour. Une fenêtre côté jardin. on imaginera, côté public une fenêtre invisible. Un corps d'homme est allongé prêt de la scène, la tête côté jardin. En réalité il s'agit d'un homme qui est victime d'une intoxication et qui s'est trompé d'appartement parce qu'il habite dans un immeuble identique mais situé de l'autre côté de la place, à la même entrée, le même escalier, le même étage, avec la porte non verrouillée comme chez lui. Il est découvert par Sonia qui est chez elle, suivie de Delphine déjà dans l'appartement. Arrivera ensuite Mathilde : tout ce monde devait partir ensemble pour une répétition de théâtre. Quelques péripéties puis on appelle la police. Lorsque celle-ci arrive se pose un problème des plus sérieux : à la télé il y a un match de foot, la France contre le Zimbabwé. De temps en temps, le cadavre bouge un tantinet, soit un pied, soit un bras, mais seule Sonia s'en apperçoit. Les interrogations vont se faire dans le salon, où il y a la télé. À la mi-temps tout le monde s'en va sauf Sonia qui doit attendre les brancardiers demandés par les policiers. Reprenant doucement ses esprits, Charles-Alphonse se réveille, puis se lève, puis va aux toilettes. Les brancardiers arrivent puis repartent, bredouilles. Sonia vient voir son cadavre, ne le trouve pas mais trouve Charles Alphonse qui revient des toilettes. Petit à petit, ils vont se conprendre de mieux en mieux et lorsque tout le monde revient – le match doit être terminé – Sonia emmène Charles-Alphonse dans... sa chambre. Pauline entre en scène, Sonia et Charles Alphonse aussi et c'est le temps houleux des explications. Mon ressenti Genre vaudeville, elle devrait être drôle et le spectateur ne devrait pas avoir le temps de s'ennuyer. |
Cette
pièce a été jouée à Courdemanche les 15 et 16 novembre et les 22 et 23 novembre 2014. Il y a eu 410 spectateurs pour les 4 représentations dans le merveilleux petit théâtre des "Planches" à Courdemanche qui reçoit 116 personnes au maximum. Pour le Foyer Rural de Courdemanche c'est un succès. Le public a ri là où il le fallait, ce qui est le top pour un vaudeville. Les acteurs (tous nouveaux sur les planches sauf deux) se sont surpassés. Trois autres représentations sont programmées à l'extérieur : - Thorigné sur Dué le 8 mars 2015 - La Chartre sur le loir le 11 avril 2015 - Saint Michel de Chavaignes le 18 avril 2015. . |
Sonia |
Propriétaire
de l'appartement. 25/30 ans. Jeune femme moderne. Doit partir à une répétition de théâtre. |
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Delphine |
Amie de
Sonia. Même âge, même allure. Présente au début. Doit partir à une répétition de théâtre. |
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Mathilde |
Amie des
précédentes. 30/40 ans; moderne. Autoritaire, sûr d'elle... Une chef ! Doit partir à une répétition de théâtre dont elle est l'organisatrice. |
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Capitaine Trondel | Policier. Le
chef : prétentieux, il écrase son collègue et se montre très arrogant
avec tout le monde. Passionné de football. |
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Lieutenant Delasale | Policier :
stupide, il est le soufre-douleur de son chef. Très attiré par l'échancrure du corsage de Sonia. Passionné de football. |
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Brancardier
Ménard |
Homme,
grande blouse et casquette. Ce rôle de deux minutes, seul en scène avec son collègue, peut être tenu par un des policiers. |
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Brancardier
Jaubert |
Homme, grande
blouse et casquette. Ce rôle de deux minutes, seul en scène avec son collègue, peut être tenu par un des policiers. |
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Pauline | La cinquantaine,
très femme du monde, elle cherche à en imposer. Aime bien faire
mal. Se dégonflera comme une baudruche à la fin. |